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Réussir à conduire quand on a le mal des transports

Réussir à conduire quand on a le mal des transports

Communément appelé mal des transports, le mal de route touche les usagers quand ils se trouvent à bord d’une voiture en mouvement. Dans la majorité des cas, les passagers qui s’assoient à l’arrière du véhicule sont victimes de ce trouble, bénin mais très gênant. Néanmoins, le conducteur peut aussi avoir cette sensation, mais plus rarement. Heureusement, il existe des solutions afin de vous aider à conduire dans de meilleures conditions si vous avez le mal des transports.  

Bien se positionner avant de démarrer la voiture

Obtenir le fameux papier rose est une condition préalable pour être autorisé à circuler en voiture sur les voies publiques. Le prix du permis de conduire dépend de plusieurs paramètres comme la formule choisie, la localisation géographique, etc. De même, votre niveau à l’épreuve théorique et à l’examen de conduite tient une place prépondérante. Une fois titulaire de ce précieux sésame, vous acquérez l’autonomie tant recherchée et êtes libre de vos mouvements. Lorsque vous roulez en voiture, il arrive que vous souffriez du mal de route. Pour réussir à conduire malgré tout, il est vivement recommandé de trouver la meilleure position de conduite. Ce qui vous permet de réduire au minimum les effets des mouvements de votre véhicule sur votre cerveau. Ancré dans votre siège conducteur, vous ressentez beaucoup moins les secousses. De ce fait, votre trajet devient plus confortable et agréable.  

Circuler à des heures où la circulation est moins dense

Se trouver derrière le volant n’est pas toujours évident. Les symptômes comme les nausées et les vomissements peuvent très vite vous rendre la vie impossible. Pour les atténuer et vous permettre de réussir à conduire, il faut partir quand il n’y a pas encore trop d’automobilistes. En effet, lorsque la circulation est moins dense, votre conduite est plus stable. Vous n’avez pas à freiner et à démarrer fréquemment. Par ailleurs, quand vous circulez à un moment où il n’y a pas beaucoup de circulation, vous conduisez de manière fluide. Pour rappel, les accélérations rapides favorisent l’apparition des symptômes. Il en est de même pour les coups de frein qui augmentent les malaises. Une autre alternative est d’emprunter un chemin qui n’est pas trop sinueux. La succession des virages constitue un facteur qui amplifie la sensation de balancement.  

Éviter les mauvaises odeurs dans l’habitacle pendant le trajet

Pour prévenir autant que possible le mal de route, il faut bien aérer l’habitacle de votre voiture. Pour ce faire, il est conseillé d’ouvrir les fenêtres pour que l’air frais puisse y circuler en permanence. Ce qui contribue à l’amélioration de votre confort tout le long du trajet. Si vous voyagez par temps chaud, il est indiqué de mettre en route la climatisation du véhicule. En hiver, il est déconseillé de surchauffer l’intérieur de votre voiture. Si vous roulez avec des passagers, il est aussi essentiel de débarrasser votre voiture de toutes sources de mauvaises odeurs. Par exemple, avant de prendre la route, videz totalement le cendrier rempli de cendres et de mégots. Vous pouvez même parfumer votre habitacle pour que l’intérieur sente bon. Dans ce cas, il est préconisé d’opter pour des senteurs fraîches. Il n’y a rien de plus pénible que des odeurs qui piquent le nez.  

Limiter la consommation d’excitants et privilégier les repas légers avant de prendre la route

Pour réduire le risque de mal de route et bien conduire, il est primordial de limiter la consommation d’excitants. Par exemple, évitez de boire beaucoup de café pour vous maintenir éveillé. Le mieux est de passer une bonne nuit de sommeil. Ce qui signifie ne pas veiller trop tard et dormir durant six à huit heures d’affilée. La fatigue associée au manque de sommeil a pour effet d’augmenter les risques de nausée. Vous devez aussi faire très attention à ce que vous mangez, que ce soit avant votre départ ou en cours de route. Il est préférable de privilégier les repas légers afin de faciliter la digestion. Si vous craignez d’avoir faim, vous n’avez qu’à prévoir des collations. Enfin, consommer de l’alcool et du tabac avant et pendant le trajet est à proscrire.  

Prendre un traitement médicamenteux avant de prendre le volant

La prise d’un traitement médicamenteux peut aussi être envisagée pour soulager le mal de route, mais seulement en dernier recours. Cependant, il est formellement interdit de faire de l’automédication. Il est vivement conseillé de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien. En effet, ces deux professionnels de santé sont les mieux placés pour établir la prescription adéquate en fonction de vos caractéristiques physiques et de ce que vous ressentez. Dans tous les cas, il est déconseillé de combiner plusieurs traitements contre le mal de route. De plus, il faut respecter méticuleusement la posologie et le nombre d’heures à respecter avant de prendre la route. Pour cause, les antihistaminiques provoquent généralement de la somnolence. Ce qui accroît sensiblement les risques d’accident si vous conduisez. Enfin, adoptez une conduite souple et calme en évitant les accélérations et les décélérations brutales.   Conduire une voiture en ayant le mal de route est inconfortable et augmente les risques d’accident. Des méthodes douces existent pour le prévenir ou pour atténuer ses symptômes durant votre trajet.

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